Timothée Ruy, adulte, aspiration Connaissance / Amour
Saïda Ruy, enfant

Depuis le décès de son épouse Olivia, Timothée n'a qu'une seule priorité dans la vie : leur fille Saïda. Il fait tout son possible pour qu'au quotidien Saïda ne souffre pas de l'absence de sa mère, tout en gardant bien à l'esprit qu'il ne pourra jamais combler complètement le vide qu'elle a laissé.

Aujourd'hui installé à Belladonna, Tim continue dans cette voie en décidant d'inscrire sa fille à l'école privée. C'est sa manière à lui de regarder vers l'avenir, en aidant Saïda à construire le sien. Le rendez-vous avec le directeur de l'école privé est pris pour ce soir. Tim décide de consacrer sa journée à améliorer ses compétences en cuisine.

- Alors, le homard Thermidor... pffff, trop compliqué... le saumon, peut-être ? Oulala, la sauce a l'air d'être compliquée... la dinde ? Non, la garniture est trop longue à préparer... Ah ! Voilà ! Avec ça, ce sera parfait !

De son côté Saïda est bien décidée à sortir de l'isolement dans lequel le décès de sa maman l'avait plongé et à se faire de nouveaux amis. Elle a donc ramené Daniel Blanc à l'appartement après l'école et est bien décidée à devenir pote avec lui.

Le directeur de l'école privée arrive à 17h00 pile. Tim commence par lui proposer une petite visite de l'appartement. Le directeur se montre très enthousiaste.

- Ce papier peint fleuri est un vrai plaisir pour les yeux ! Et ces meubles en bois verni ! Vous avez vraiment beaucoup de goût, M. Ruy.
- Heu, et bien merci beaucoup ! (Ne surtout pas lui dire que c'est le papier peint et les meubles choisis par la propriétaire !)

- Oh, une salade du chef ! C'est... assez inattendu. Pour parler sans détour, j'ai plutôt l'habitude qu'on me serve de la dinde ou du saumon, voire parfois du homard...
- Je m'en suis douté, c'est pour ça que j'ai décidé de faire un plat léger aux saveurs de l'été, histoire de varier un peu. Qu'en pensez-vous ?
- Papa, elle est délicieuse ta salade, aussi bonne que celle que faisait maman.
- Et pour ma part, M. Ruy, je dois bien avouer qu'elle est effectivement très savoureuse, cette salade.

- Et bien, malgré, ou plutôt grâce à ce choix culinaire plutôt inédit, je dois vous avouer que je suis entièrement conquis, M. Ruy. Saïda peut commencer dès demain dans mon école.
- Merci beaucoup, monsieur le directeur (ouf, j'ai réussi à tenir ma langue pour le papier peint et les meubles). En plus d'être un père exemplaire, Tim n'oublie pas qu'il reste un homme. Depuis quelques temps, les choses deviennent de plus en plus sérieuses avec sa voisine Viviane, et Tim s'est dit qu'il était temps d'officialiser un peu les choses.

Mais bon... il n'y aurait pas un peu plus romantique qu'une demande de fiançailles sur le terrain de jeu de la résidence ? Tim ose tout, et ça plaît à Viviane... Ils sont faits pour être ensemble ces deux là !

Une à qui ça ne plaît pas du tout, c'est Léane Baron, la voisine du deuxième. Et elle ne se prive pas de le faire savoir à Viviane. Léane serait-elle jalouse ? Avait-elle des vues sur Tim ?

Mais Viviane, faut pas la chercher ! Léane ayant été un peu trop loin dans l'expression de son mécontentement (comprenez qu'elle a mis une paire de claques à la fiancée), Viviane lui donne une bonne correction pour lui faire passer l'envie de recommencer.

- Mon premier mari était militaire, et il m'a apprise deux ou trois choses fort utiles ! Et j'ai été gentille aujourd'hui, alors n'y revient pas !
- Attends un peu que je me remette sur pieds, et tu verras ce que tu vas prendre !

Pour les bonnes relations de voisinage, vous repasserez toutes les deux...

Tim profite des devoirs du soir avec Saïda pour lui apprendre la grande nouvelle.

- Saïda, ce soir Viviane vient manger à la maison. Ce matin je lui ai demandé si elle voulait bien se marier avec moi et elle a dit oui. Nous sommes donc fiancés.
- Fiancés ? Et vous allez vous marier bientôt ?
- Bientôt, oui. Tu en penses quoi ?
- J'en pense que tant que j'ai aussi bientôt une petite soeur, je suis contente.
- Et bien, déjà, il y a Claude...
- J'aime bien Claude mais je voudrais une vraie petite soeur...
- Heu...

Et un peu plus tard, lors de ce fameux dîner...

- Et alors quand Viviane attendra ma petite soeur, elle sera grosse comme un éléphant ?
- Saïda, non mais, tu n'as pas honte ! On ne dit pas des choses pareilles ! Finis ton hamburger et file te coucher !
- C'est pas grave, Tim... Et pour te répondre ma puce, non, je ne serai pas grosse comme un éléphant, mais comme une baleine.
- Une baleine !?
- Oui, du moins c'est l'impression que j'avais quand j'étais enceinte de Claude.

Aaaaah les enfants, toujours un mot charmant quand on s'y attend le moins.

Tim est resté sans travailler depuis le décès de sa femme, mais maintenant qu'il s'est engagé avec Viviane, il a décidé qu'il était temps que cela cesse. Par contre il n'acceptera du boulot que dans le domaine de ses rêves, à savoir l'océanographie.

Ses recherches n'ont rien donné pour aujourd'hui, et il est distrait par Léane Baron qui lui téléphone pour lui donner rendez-vous au bas de leur immeuble.

Quelle garce cette Léane ! Elle profite de l'absence de Viviane - qui est au travail, ELLE - pour draguer Tim ! Avec son aspiration secondaire à l'amour, Tim n'est pas loin de se laisser avoir. Il va même jusqu'à lui avouer qu'il la trouve à son goût. Gloups.

Bon, il est temps de faire quelque chose avant que cette Léane ne commette l'irréparable.

Viviane est à peine rentrée du boulot que Tim lui propose d'emménager chez lui avec Claude, ce qu'elle accepte immédiatement ! Et elle a à peine fini de ramener quelques affaires dans leur appartement devenu commun que Tim et elle ont le désir de se marier. Ouf ! Le spectre de Léane s'éloigne... du moins pour l'instant.

Famille Ruy - Belladonna - semaine 1.1

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